L’être humain est doté d’un pouvoir incroyable, une faculté de création immense ! Quand, lors de mes conférences, je demande aux participants s’ils savent qu’ils ont ce pouvoir, il y a rarement quelqu’un qui arrive à nommer cette faculté que nous avons pourtant tous.
Voici donc un exemple. Vous êtes chez vous un soir dans votre lit et votre fille, adolescente, n’est pas entrée. Elle a 15 ans, c’est mercredi soir, elle a un examen le lendemain et il est passé minuit. Vous lui avez envoyé un message texte deux fois et elle ne répond pas. Votre cerveau se met en branle et voici un des scénarios que vous pourriez imaginer. Elle a commencé à fréquenter des amis que vous jugez d’une mauvaise influence, vous avez peur que l’un d’eux ait trop bu et ait conduit l’auto quand même et que peut-être bientôt vous allez recevoir un téléphone de la police ou de l’hôpital vous annonçant une mauvaise nouvelle. Et voilà que votre rythme cardiaque se met à accélérer, votre respiration devient comprimée, vos mains deviennent moites… et bonjour l’insomnie ! Pourtant… rien dans votre histoire n’est réel ! Pas d’accident, pas de coup de téléphone. Rien. Mais votre corps réagit « comme si…. ».
Voilà ce superbe pouvoir que nous avons ; l’imagination ! Il est indéniable que juste avec quelques pensées et images mentales, nous avons créé une réelle réaction au stress dans notre corps avec une manifestation physique bien observable. Il est donc possible que nos pensées aient une influence réelle et concrète sur la matière.
Vous serez d’accord avec moi pour dire que dans cet exemple la façon d’utiliser notre super pouvoir de création n’est pas positive. Mais qu’est-ce qui nous empêche de l’utiliser d’une façon à créer ce que l’on souhaite ? Ne serait-ce donc pas une manière plus productive de se servir de ce don précieux ?
La première étape pour y arriver est d’abord de prendre conscience que nous avons tous ce don… et de croire en lui. La raison pour laquelle notre corps physique réagit à notre petite histoire dramatique est tout simplement parce que nous y croyons.
De la même manière nous pouvons utiliser notre pouvoir d’imagination pour créer des images relaxantes lorsque nous en avons besoin, ou encore pour visualiser un projet qui nous tient à cœur. Curieusement il est plus facile pour nous de croire à l’issue dramatique d’un événement, ou encore que notre projet ne fonctionnera pas que de oser embrasser l’idée que nous avons ce réel pouvoir de création. Cela demande un effort conscient, un acte de volonté, un dépassement de l’état de victime de la vie pour reprendre en main son propre pouvoir personnel.
Devenir de véritables magiciens de la vie, c’est à dire des êtres qui matérialisent leurs projets, qui cessent de vivre dans la peur et l’insécurité et qui utilisent les événements comme source de croissance, demande un acte de volonté consciente.
La volonté de choisir nos pensées. La volonté de choisir ce que l’on cultive en nous et autour de nous. Nourrir le loup blanc plutôt que le loup noir comme le dit si bien la légende amérindienne. Ou encore, arroser nos fleurs au lieu de nos mauvaises herbes comme le nomme Fletcher Peacock dans le titre de son livre.
Logiquement nous savons que si nous fertilisons nos mauvaises herbes dans un jardin au détriment de nos fleurs, celles-ci auront de la difficulté à s’épanouir. Pourtant dans la vie de tous les jours, notre tendance première est de fixer notre attention sur ce qui n’est pas comme nous le souhaitons.
Changer concrètement une situation dans notre vie commence par se placer dans l’état dans lequel nous voulons nous sentir. Être en contact avec l’émotion et le ressenti. C’est à dire percevoir la réalité comme si c’était déjà là. Par exemple, disons que la source de notre mécontentement se situe dans le fait que nous aimerions changer de travail et partir notre propre petite entreprise mais nous avons peur de prendre le risque et restons dans notre insécurité. Rester dans cette énergie équivaut à continuer de cultiver cette insécurité. Si on essayait autre chose, comme par exemple, faire un acte de volonté consciente et imaginer que nous sommes maintenant notre propre patron dans le domaine choisi et dans l’abondance financière… imaginer et percevoir comment nous nous sentons, comment nous voyons la vie, comment nous abordons les projets ou les difficultés ? Est-ce différent ? Le mot clé ici est « sentir ». Ce sont les émotions qui font bouger les choses.
Un des premiers obstacles est sûrement d’accepter et de croire que nous avons le droit de vivre dans cette énergie. Se donner le droit, par exemple, de s’imaginer être notre propre patron et avoir du succès dans ce que nous avons choisi. Ce qui peut sembler ici une évidence ne l’est pas toujours. Il y a souvent en nous des résistances, des obstacles se situant au niveau mental, des vieilles croyances qui nous empêchent de totalement croire que nous avons le droit de créer ce que nous souhaitons.
Il est très utile de noter ces obstacles lorsque nous les observons et de faire le travail nécessaire afin de les rendre inactifs et ainsi récupérer notre plein pouvoir de création.
Voici 3 petits exercices que vous pouvez faire pour soutenir votre pouvoir de création et vous libérer des obstacles à la réalisation de vos projets.
1) Si vous identifiez que la résistance est une peur, une insécurité, prenez le temps d’identifier ce dont elle a peur vraiment. Puis, prenez le temps d’accepter cette peur, accepter qu’elle soit là. Ensuite de la rassurer, de démystifier le pire qui pourrait arriver afin de mettre en contexte le réel danger de l’entreprise. Traiter notre peur comme une enfant effrayée et la tranquilliser nous aide grandement à ne pas se laisser guider par elle mais bien à apaiser les parties de nous qui sont insécurisées par notre projet.
2) Si vous identifiez que votre résistance est une croyance appartenant à votre lignée, à votre famille, il est important de prendre conscience que bien que vous ayez « acheté » cette croyance depuis longtemps, vous n’êtes pas obligés de continuer d’y adhérer. Vous pouvez tout simplement mettre au point zéro cette croyance (voir l’article sur le point zéro). « Même si il y a une partie de moi qui ne croit pas que j’ai le droit de réussir en affaire, je choisis de faire confiance en mes capacités et d’attirer l’abondance financière dans ma vie » ou bien « même si dans ma famille nous avons toujours cru qu’il était plus prudent de travailler pour un patron, je choisis de croire au succès de mes projets d’entreprise ».
3) Si vous identifiez que la résistance ou bien la croyance appartient à un égrégore [1] d’un pays ou même planétaire, il est primordial de s’en déconnecter. Vous pouvez tout simplement prendre le temps de visualiser cet égrégore comme un nuage flottant au-dessus de la terre reliant une collectivité de personnes partageant la même croyance par un cordon ou une corde. Avec cette corde ou cordon, chacun est nourrit de l’énergie de cet égrégore et chacun envoie en retour de la nourriture à ce champ énergétique. Alors une fois que vous voyez bien ce champ et le cordon, il suffit de débrancher consciemment le cordon. Aussi simplement que de débrancher une fiche de lumière de la prise de courant qui l’alimente. Encore une fois avec la certitude que cela aura un impact…. Pourquoi si le simple fait d’imaginer une catastrophe a un impact sur notre corps physique cela n’aurait-il pas un impact sur mes croyances que de croire que je peux me débrancher d’une croyance collective ? Dans cet exercice je trouve personnellement que cela a plus de puissance quand en plus je l’affirme à voix haute. « Je me débranche maintenant de la croyance collective que tout les entrepreneurs sont des escrocs » ou encore « Je me débranche de l’égrégore qu’il est risqué de partir son entreprise » Bien sûr, il faut parfois le faire à quelques reprises et sur des variantes de croyances avant d’avoir nettoyé tout nos liens principaux.
À partir de maintenant devenons magiciens-créateurs de notre vie et nettoyons les vieilles croyances inutiles ! Bonne expérimentation et envoyez-moi vos commentaires.
[1] Forme-pensée collective
Carolyne says
Bonjour Marie-Chantal,
J’avais mis en attente la lecture de ton article jusqu’à maintenant pour m’inspirer.
J’ai pu voir la manifestation en action que j’ai réalisée ce soir, en plein avec le thème : « Changer concrètement une situation dans notre vie »
J’ai conduit ce soir sur la route Mtl/Victo sous l’orage de la route Métropolitain à la fin du tunnel Hypolite avec une visibilité de 10 à 25%…Je me suis demandé : Pourquoi ais-je pris la route ce soir et n’ai pas choisis de rester dans les bras de mon amoureux ce soir? Comme si je cherchais le sens, la perfection du grand Tout dans cette expérience….
Puis pendant la route, avec un co-voitureur à mes côtés, j’ai nommé le stress et l’inquiétude présente, puis l’impuissance face à la puissance de la Terre, de l’orage…et j’ai commencé à nommer tous les points positifs de la pluie pour moi et les autres, pour la Terre, les jardins arrosés, la joie des enfants qui jouent sous la pluie, les amateurs de kayak qui jouiront des rivières abondantes, des feux de forêts qui seront éteints rapidement…
Puis dans mon coeur, j’ai nommé la demande que la pluie diminue et cesse dans les prochaines minutes pour notre sécurité…Puis à la sortie du tunnel…la pluie diminua en intensité pour laisser place, pendant la route à une absence de pluie.
Pendant la dernière portion de la route, lors d’un échange authentique avec le co-voitureur, j’ai nommé ma réflexion du jour « Si j’offre des cours de langues, est-ce que je dilue mes énergies quant à mon intention d’offrir des formations en communication consciente? » Puis il me partagea que dans la soirée, il a vu une offre d’emploi à temps partiel pour offrir des cours d’anglais en entreprises pour la région de Victoriaville avec CIBLE…
Oui, tout est parfait, voilà la perfection du grand tout, une réponse et possiblement une porte qui s’ouvre à moi!
Avec gratitude pour l’intégration du changement de paradigme qui s’installe!
Ps. J’aimerais avoir accès à la méditation MP3 pour les membres de l’infolettre svp. Est-ce possible pour toi de me faire parvenir le lien svp ou la version mp3. Merci!
Au plaisir de nous revoir!
Carolyne Dupré
Marie-Chantal says
Merci Caro de ce commentaire/témoignage. Bravo et bonne continuité!